Déjà pendant mes études de médecine, j’avais pris la décision claire de me tourner vers une spécialité chirurgicale, profondément impressionné par les médecins missionnaires qui sauvaient des vies dans des conditions extrêmement difficiles. Ces récits m’ont motivé à choisir un métier dans lequel je peux améliorer durablement la vie des patients par des gestes précis et ciblés. C’est en particulier la chirurgie viscérale qui m’a attiré, car elle offre la possibilité d’intervenir tant dans des situations d’urgence aiguë que dans le cadre de traitements à long terme.

Un autre aspect qui me passionne est le développement constant de la chirurgie robotique. Cette technologie permet de réaliser des interventions avec une précision et une minimalisation de l’invasivité jusque-là inégalées. En chirurgie viscérale en particulier, je suis convaincu que ces avancées amélioreront encore les résultats thérapeutiques et profiteront grandement aux patients.

Le quotidien hospitalier est sans aucun doute exigeant et comporte de nombreux moments de stress. Surtout en période de forte charge ou dans des situations complexes, les doutes peuvent facilement surgir – qu’ils soient liés à la quantité de travail ou à la grande responsabilité que ce métier implique. Il arrive aussi que des collègues plus expérimentés découragent, parce qu’ils perçoivent le parcours différemment. J’ai eu la chance de bénéficier du soutien de mon supérieur, le Professeur Linke. Dans les moments de doute, il m’a toujours soutenu et encouragé à rester fidèle à ma décision et à ma vocation. Ce soutien a été déterminant pour que je puisse poursuivre mon propre chemin et ne pas abandonner malgré les obstacles.

En dehors du travail intense à l’hôpital, je trouve un bon équilibre dans mes activités de loisirs. Chanter dans une chorale et faire régulièrement du sport me permettent non seulement de me détendre, mais aussi de recharger mes batteries et de remettre de l’ordre dans mes pensées. Cet équilibre est pour moi essentiel afin d’aborder les défis professionnels avec toute mon énergie, sans perdre de vue mes propres besoins ni moi-même.